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Figures de savant
« À vingt ans, il publie De arte combinatoria, qui s'affirme comme la première tentative de construction d'une « Caractéristique universelle », sur laquelle il reviendra toute sa vie. L'objectif en est la création d'un alphabet des pensées humaines et leur combinaison entre elles, afin de représenter tous les jugements et les raisonnements possibles de l'esprit. Cette longue logique permet ainsi de faire progresser les connaissances et de les unifier, en même temps qu'elle révèle le principe de raison suffisante des choses et
« Fondateur du jardin botanique de Montréal (1931), il est l'auteur, entre autres, de Croquis laurentiens (1920) et d'une Flore laurentienne (1935). » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Responsable de la publication de la Connaissance du temps à partir de 1784, il est associé en 1787 à Cassini et la Le Gendre, pour vérifier la différence des longitudes des observatoires de Paris et de Greenwich. Répondant aux souhaits de l'Assemblée constituante de déterminer l'étalon métrique comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre, il effectua avec Delambre une nouvelle mesure de la longueur de l'arc de méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. Il découvrit une dizaine de comètes et compléta
« Dès l'âge de 24 ans, il conçoit une classification des plantes fondée sur les caractères des étamines et des pistils, qui a beaucoup de succès en son temps, mais, sans valeur scientifique, n'est plus aujourd'hui utilisé. […] Son mérite principal est d'avoir décrit avec précision un nombre immense d'espèces végétales et animales, et d'avoir attribué à chacune d'elles un double nom latin (nomenclature binominale) : le premier indique le genre auquel appartient l'espèce (nom générique), le second désigne l'espèce elle-même (nom spécifique).
« […] En 1847, il passe ses thèses de doctorat en physique et en chimie. À 26 ans, il publie un mémoire de cristallographie qui le rend célèbre dans le monde savant. […] Ces recherches sont à l'origine de la stéréochimie. […] De 1857 à 1863 se succèdent ses mémoires sur les fermentations lactiques, alcooliques, butyriques, etc. Il montre que les fermentations sont dues à un micro-organisme, et qu'à chaque fermentation répond un ferment spécifique. […] Pour éviter l'altération des vins, il propose leur chauffage à 55°C (pasteurisation).
« Né dans une famille de Lemnos, il doit, à cause de la tyrannie de Polycrate, émigrer vers 530 à Crotone, où il attire de nombreux disciples. Les "pythagoriciens" forment une association scientifique, philosophique, politique et religieuse. On étudie les mathématiques, l'astronomie, la musicologie, la physiologie, la médecine. On apprend à voir dans le nombre le principe des choses et à reconnaître en tous domaines l'harmonie universelle. […] La politique des physiques, pour qui le plus grand des maux est l'anarchie, est théocratique,
« Il dirigea l'observatoire de Göttingen (1901), puis celui de Potsdam (1909). Il a été le premier à appliquer la photographie aux mesures de photométrie stellaire. [...] Outre des recherches en physique solaire et cométaire, il s'est livré aussi à des travaux de statistique stellaire et a étudié le mouvement des étoiles proches. [...] Ses contributions à la physique atomique ont été également très importantes : développement de la théorie des spectres atomiques de Niels Bohr, théorie de l'effet Stark, etc. Mais il reste surtout connu pour son
« Il reconnut, avant la découverte de Pasteur, le caractère infectieux et transmissible de la fièvre puerpérale et l'action préservatrice des sels de chaux. Méconnu, il mourut dans un asile d'aliénés. Louis-Ferdinand Céline lui a consacré sa thèse de doctorat en médecine. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Il est nommé professeur de mathématiques à Oxford (1649) pour avoir déchiffré les lettres codées par des parlementaires pendant la guerre civile et appartient au groupe fondateur de la Royal Society dès 1645. Ses écrits libèrent l'arithmétique et l'algèbre de la représentation géométrique - ce qui permet par exemple de renoncer à l'homogénéité des équations - et reconnaissent des notions alors aussi contestées que
« Ensemble, Watson et Crick précisèrent en 1953 la structure de l'A.D.N. En 1962, le prix Nobel de médecine et physiologie devait consacrer leur œuvre, probablement l'une des plus importantes de la biologie moderne. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)