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« Il dirigea l'observatoire de Göttingen (1901), puis celui de Potsdam (1909). Il a été le premier à appliquer la photographie aux mesures de photométrie stellaire. [...] Outre des recherches en physique solaire et cométaire, il s'est livré aussi à des travaux de statistique stellaire et a étudié le mouvement des étoiles proches. [...] Ses contributions à la physique atomique ont été également très importantes : développement de la théorie des spectres atomiques de Niels Bohr, théorie de l'effet Stark, etc. Mais il reste surtout connu pour son
« À vingt ans, il publie De arte combinatoria, qui s'affirme comme la première tentative de construction d'une « Caractéristique universelle », sur laquelle il reviendra toute sa vie. L'objectif en est la création d'un alphabet des pensées humaines et leur combinaison entre elles, afin de représenter tous les jugements et les raisonnements possibles de l'esprit. Cette longue logique permet ainsi de faire progresser les connaissances et de les unifier, en même temps qu'elle révèle le principe de raison suffisante des choses et
« […] Partisan convaincu du système héliocentrique, il utilise, à la mort de Tycho Brahe, ses observations, notamment sur la planète Mars, dont il entreprend une étude précise et systématique du mouvement, et découvre que cette planète parcourt une orbite elliptique. Aussi énonce-t-il en 1609, dans son Astronomia nova, les deux premières lois qui ont immortalisé son nom et selon lesquelles : chaque planète décrit dans le sens direct une ellipse dont le Soleil occupe un des foyers, et les
« Il reçoit au château de Tegel, une éducation d'avant-garde, dispensée par des précepteurs éminents. Il complète son savoir encyclopédique à Berlin, à Francfort-sur-l'Oder et à l'université de Göttingen. S'intéressant particulièrement à la géologie, il devient directeur des mines de Franconie en 1792. Il élabore ensuite de grands projets de voyages […]. Venu à Paris acheter du matériel scientifique, il fait la connaissance du naturaliste Aimé Bonpland, […]. Ils sont au Venezuela en juillet 1799. […] Humboldt et Bonpland visitent la Colombie en 1801.
« […] Ses travaux le situent au premier plan des théoriciens contemporains et lui ont valu le prix Nobel en 1932. Heisenberg est, d'abord, l'un des fondateurs de la théorie quantique. En 1925, il publie à Copenhague un article où sont exposés les bases du formalisme matriciel de la théorie quantique. […] C'est également Heisenberg qui, le premier (en 1927), a formulé les relations ou inégalités (qui portent son nom) liant, pour un même objet quantique, la largeur de son spectre en quantité de mouvement et la largeur de son
« À la suite de recherches entreprises dès 1906, il parvient à réaliser la synthèse industrielle de l'ammoniac, en opérant par voie catalytique sous très forte pression, ce qui lui vaut le prix Nobel de chimie pour 1918. Il a montré en 1909 qu'une réaction chimique violente peut être à l'origine d'une émission d'électrons. On lui doit encore des travaux sur la thermodynamique des réactions en phase gazeuse. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Il est nommé en 1725 professeur de mathématiques et d'histoire à l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg. En 1728, il se rend à Moscou pour être le précepteur du tsar Pierre II […]. Ses travaux concernent la théorie des courbes, les séries infinies et l'intégration des équations différentielles. Mais les plus connus touchent à la théorie des nombres, avec ses célèbres conjectures. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Protégé du duc de Brunswick, Gauss peut former son talent mathématique à l'université de Göttingen. […] Les travaux de Gauss en théorie des nombres témoignent d'une conception résolument moderne de la nature abstraite des mathématiques. […] À partir de 1801, Gauss se tourne de plus en plus vers l'astronomie : sa détermination de la trajectoire de la planète Cérès (découverte par Piazzi en 1801) à l'aide de la méthode des moindres carrés lui vaut d'être nommé en 1807 directeur de l'observatoire de Göttingen, où il restera attaché jusqu'à