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Angleterre
Le savant anglais Isaac Newton, qui accumula les découvertes en physique et en mathématiques aussi bien qu’en optique, est peut-être la figure la plus mythique de l’histoire des sciences. Véritable métonymie du progrès au cours du XVIIIe siècle, il deviendra également une grande figure romantique au siècle suivant. Les célèbres vers d’Alexander Pope – « Dieu dit : que Newton soit/Et tout fut lumière » – indiquent bien
« Il est nommé professeur de mathématiques à Oxford (1649) pour avoir déchiffré les lettres codées par des parlementaires pendant la guerre civile et appartient au groupe fondateur de la Royal Society dès 1645. Ses écrits libèrent l'arithmétique et l'algèbre de la représentation géométrique - ce qui permet par exemple de renoncer à l'homogénéité des équations - et reconnaissent des notions alors aussi contestées que
« Assistant de Boyle, professeur de géométrie à Gresham College (1665), il imagine et perfectionne un grand nombre d'instruments et de dispositifs. […] Il conçoit le premier la possibilité d'utiliser le mouvement d'un pendule pour déterminer la valeur de l'accélération de la pesanteur. Mais, surtout, il énonce la loi de proportionnalité entre les déformations élastiques d'un corps et les efforts auxquels il est soumis, connu sous le nom de loi de Hooke. Il étudie les lames minces, ébauche une théorie des interférences lumineuses et
«Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge depuis 1980, il est l'auteur de recherches théoriques concernant la thermodynamique, la méchanique quantique et la relativité. En astrophysique, on lui doit une importante contribution à l'étude des propriétés des trous noirs.» (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« […] Harvey a découvert la circulation sanguine. […] Il affirme, après ses nombreuses observations des blessés et ses expériences de vivisection, que c'est bien du sang, analogue à celui des veines, qui se trouve dans les artères (et non l'air des poumons). Il démontre le rôle des valvules mitrale, tricuspide et sigmoïde dans l'orientation du flux sanguin. Surtout, il dit que les veines seraient vidées et les artères surchargées si le sang ne passait pas de celles-ci à celles-là dans les « porosités des tissus » (les capillaires). […] On lui doit
« Cousin de Charles Darwin, il s'est passionné pour la théorie de l'évolution. Ses intérêts, très variés, ont porté sur des problèmes d'anthropologie, d'eugénique, de psychologie, de statistique. Pour étudier l'hérédité chez l'homme, il a développé des méthodes de mesure devenues classiques : tests, étalonnages, méthode des corrélations. Ses travaux ont fait de lui un précurseur de la psychologie différentielle. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« […] Il termine ses études de médecine en 1881 et entre, en 1883, dans le service de psychiatrie de Meynert. Chargé, d'une étude sur la cocaïne, il découvre, en 1884, ses propriétés analgésiques et pressent ses qualités anesthésiques. Freud l'expérimente sur lui-même. Une bourse lui permet d'aller à Paris en 1885 faire un stage chez Charcot à la Salpêtrière. Là, il observe les manifestations de l'hystérie et les effets de l'hypnotisme et de la suggestion. […] Il publie, en collaboration avec Breuer, les Études sur l'hystérie, […] On
« [...] Dee était un fellow de St. John's (Cambridge) et un foundation fellow du Trinity College (1546). [...] Tout au long de sa vie, il a fait de longs voyages sur le continent et a maintenu des relations cordiales avec les autres universitaires. Pendant plus de 25 ans, Dee a joué le rôle de conseiller sur différents voyages d'exploration anglais. Ses traités sur la navigation et sur les instruments de navigation sont été volontairement conservé sous la forme de manuscripts; la plupart n'ayant pas survécu, ils ne sont connu que par ses écrits
« Ada Byron était le seul enfant légitime du poète George Gordon Byron, […]. Elle a étudié les mathématiques et est devenue l’amie du mathématicien Charles Babbage, qui expérimentait à l’époque sur le plan et la construction de la première machine à calculer. En 1843, à la suggestion de Babbage, elle a publié un article sur une de ces machines. Puisque l’article constitue la première et probablement la plus complète explication illustrée de ce qu’une machine du genre peut accomplir (recevoir,
« […] Le système de Bacon réside essentiellement dans la substitution d'une nouvelle logique, expérimentale et inductive, à l'ancienne, aprioriste et déductive. Bacon distingue en effet, à travers l'histoire de la pensée, deux voies pour accéder à la vérité : « L'une part des sensations et des faits particuliers pour s'envoler de là aux propositions les plus générales, et c'est en se fondant sur ces principes et leur vérité supposée inébranlable qu'elle découvre et apprécie les propositions intermédiaires : c'est cette voie que l'on
« Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge, Babbage se consacra, à partir de 1833, surtout à la construction d'une machine à calculer, baptisée analytical engine, basée sur le calcul des différences finies et conçues pour effectuer non seulement les quatre opérations de l'arithmétique, mais aussi des séries d'opérations. Elle devait fonctionner à la vapeur. Subventionné par le gouvernement britannique, Babbage put fabriquer les différents organes, mais ne put jamais les assembler, la complexité de la machine dépassant les
« Dans une de ses plus importantes contribution à la logique mathématique, […] il a élaboré le concept théorique d'une machine à calculer « universelle » (la machine de Turing). À partir de 1950, Turing s'intéressa à l'intelligence artificielle. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)