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Mathématiques
« Il est nommé professeur de mathématiques à Oxford (1649) pour avoir déchiffré les lettres codées par des parlementaires pendant la guerre civile et appartient au groupe fondateur de la Royal Society dès 1645. Ses écrits libèrent l'arithmétique et l'algèbre de la représentation géométrique - ce qui permet par exemple de renoncer à l'homogénéité des équations - et reconnaissent des notions alors aussi contestées que
« Né dans une famille de Lemnos, il doit, à cause de la tyrannie de Polycrate, émigrer vers 530 à Crotone, où il attire de nombreux disciples. Les "pythagoriciens" forment une association scientifique, philosophique, politique et religieuse. On étudie les mathématiques, l'astronomie, la musicologie, la physiologie, la médecine. On apprend à voir dans le nombre le principe des choses et à reconnaître en tous domaines l'harmonie universelle. […] La politique des physiques, pour qui le plus grand des maux est l'anarchie, est théocratique,
« À vingt ans, il publie De arte combinatoria, qui s'affirme comme la première tentative de construction d'une « Caractéristique universelle », sur laquelle il reviendra toute sa vie. L'objectif en est la création d'un alphabet des pensées humaines et leur combinaison entre elles, afin de représenter tous les jugements et les raisonnements possibles de l'esprit. Cette longue logique permet ainsi de faire progresser les connaissances et de les unifier, en même temps qu'elle révèle le principe de raison suffisante des choses et
« Fils d'un cultivateur, il est nommé, grâce à d'Alembert, à vingt ans professeur de mathématiques à l'École royale militaire. Déjà connu par de nombreux travaux scientifiques, élu membre de l'Académie des sciences en 1783. […] L'œuvre de Laplace se rapporte surtout à la mécanique céleste et au calcul des probabilités. Son Exposition du système du monde (1796) contient sa célèbre hypothèse cosmogonique, selon laquelle le système solaire actuel serait issu d'une nébuleuse enveloppant un noyau
« Assistant de Boyle, professeur de géométrie à Gresham College (1665), il imagine et perfectionne un grand nombre d'instruments et de dispositifs. […] Il conçoit le premier la possibilité d'utiliser le mouvement d'un pendule pour déterminer la valeur de l'accélération de la pesanteur. Mais, surtout, il énonce la loi de proportionnalité entre les déformations élastiques d'un corps et les efforts auxquels il est soumis, connu sous le nom de loi de Hooke. Il étudie les lames minces, ébauche une théorie des interférences lumineuses et
« Il est nommé en 1725 professeur de mathématiques et d'histoire à l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg. En 1728, il se rend à Moscou pour être le précepteur du tsar Pierre II […]. Ses travaux concernent la théorie des courbes, les séries infinies et l'intégration des équations différentielles. Mais les plus connus touchent à la théorie des nombres, avec ses célèbres conjectures. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« […] Dans le domaine des recherches relatives aux fondements logico-mathématiques, sa thèse de 1930 avait établi la complétude du calcul des prédicats. Mais il est encore plus connu pour ses deux théorèmes d'incomplétude […] Le premier théorème établit l'incomplétude de tout système formel capable de formaliser l'arithmétique élémentaire […] Le second théorème est un corollaire du premier ou une spécification de celui-ci […] Ces résultats très profonds ont modifié durablement les conceptions de certains mathématiciens; mais ils ont
« Protégé du duc de Brunswick, Gauss peut former son talent mathématique à l'université de Göttingen. […] Les travaux de Gauss en théorie des nombres témoignent d'une conception résolument moderne de la nature abstraite des mathématiques. […] À partir de 1801, Gauss se tourne de plus en plus vers l'astronomie : sa détermination de la trajectoire de la planète Cérès (découverte par Piazzi en 1801) à l'aide de la méthode des moindres carrés lui vaut d'être nommé en 1807 directeur de l'observatoire de Göttingen, où il restera attaché jusqu'à
« Issu de la bourgeoisie aisée, il étudie la philosophie, la théologie, puis le droit à Paris, mena ensuite une existence de bohème (il fut, entre autres métiers, précepteur), [...]. Curieux de toutes les formes de la connaissance, il consacra son activité à la constitution de l'Encyclopédie, entreprise énorme qu'il dirigea de 1747 à 1766. [...] Les oeuvres multiples et diverses de Diderot témoignent de l'évolution de sa pensée philosophique. [...] S'intéressant aux sciences expérimentales (De l'interprétation de la nature, 1753),
« [...] Dee était un fellow de St. John's (Cambridge) et un foundation fellow du Trinity College (1546). [...] Tout au long de sa vie, il a fait de longs voyages sur le continent et a maintenu des relations cordiales avec les autres universitaires. Pendant plus de 25 ans, Dee a joué le rôle de conseiller sur différents voyages d'exploration anglais. Ses traités sur la navigation et sur les instruments de navigation sont été volontairement conservé sous la forme de manuscripts; la plupart n'ayant pas survécu, ils ne sont connu que par ses écrits
« […] Élu à vingt-trois ans à l'Académie des sciences, il y exerce son influence pendant toute une génération. Ses recherches en mécanique rationnelle et en hydro dynamique se caractérisent par une élucidation des concepts fondamentaux. […] La complexité grandissante des problèmes de la physique mathématique, comme celui des cordes vibrantes par exemple, l'amène à étudier les équations aux dérivées partielles. […] Critiquant l'intrusion de la métaphysique dans la science, d'Alembert définit la notion de limite afin d'y fonder le calcul infinitésimal.
« Fils d'un riche négociant, il étudie l'astronomie d'abord à l'université de Carcovie (1491-1495), puis à celle de Bologne (1496). [...] Il affirme que, contrairement aux idées admises jusqu'alors, la Terre n'occupe pas le centre de l'Univers, mais qu'avec les autres planètes elle tourne autour du Soleil et il bâtit, avec cette conception, une nouvelle représentation du monde. [...] Mais, comme toute grande idée simple et nouvelle, celle de Copernic fut en butte à toute les critiques; celles-ci furent réfutées victorieusement en 1609,
« Ada Byron était le seul enfant légitime du poète George Gordon Byron, […]. Elle a étudié les mathématiques et est devenue l’amie du mathématicien Charles Babbage, qui expérimentait à l’époque sur le plan et la construction de la première machine à calculer. En 1843, à la suggestion de Babbage, elle a publié un article sur une de ces machines. Puisque l’article constitue la première et probablement la plus complète explication illustrée de ce qu’une machine du genre peut accomplir (recevoir,
« Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge, Babbage se consacra, à partir de 1833, surtout à la construction d'une machine à calculer, baptisée analytical engine, basée sur le calcul des différences finies et conçues pour effectuer non seulement les quatre opérations de l'arithmétique, mais aussi des séries d'opérations. Elle devait fonctionner à la vapeur. Subventionné par le gouvernement britannique, Babbage put fabriquer les différents organes, mais ne put jamais les assembler, la complexité de la machine dépassant les
« Jeune encore, il se rend à Alexandrie pour y suivre les leçons d'Euclide. De retour dans sa patrie, il se livre exclusivement à ses études scientifiques. Le premier, il donne une méthode permettant d'obtenir le pi, […] une approximation aussi grande que l'on veut […]. Il perfectionne le système numéral grec, en donnant un procédé commode pour représenter de très grands nombres, fait les premiers travaux de géométrie infinitésimale, et traite de nombreux problèmes. […] En mécanique, on lui attribue l'invention de la vis sans fin, de la poulie
« Elle est, avec son père, Théon d'Alexandrie, à l'origine d'une réédition critique des Éléments d'Euclide et d'un commentaire de l'Almageste de Ptolémée. Selon Suidas, elle aurait également commentée les Arithmétiques de Diophante et les Coniques d'Apollonios. Vers 400, elle fut à la tête de l'école néoplatonicienne et fut assassinée par des chrétiens. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Dans une de ses plus importantes contribution à la logique mathématique, […] il a élaboré le concept théorique d'une machine à calculer « universelle » (la machine de Turing). À partir de 1950, Turing s'intéressa à l'intelligence artificielle. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)