Rubriques
Figures de savant
La vie du physicien Robert Oppenheimer est intimement liée à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre froide. En ce sens, il incarne sans doute plus que tout autre les liens complexes unissant le monde scientifique et le monde politique au XXe siècle.
Le savant anglais Isaac Newton, qui accumula les découvertes en physique et en mathématiques aussi bien qu’en optique, est peut-être la figure la plus mythique de l’histoire des sciences. Véritable métonymie du progrès au cours du XVIIIe siècle, il deviendra également une grande figure romantique au siècle suivant. Les célèbres vers d’Alexander Pope – « Dieu dit : que Newton soit/Et tout fut lumière » – indiquent bien
Galileo Galilei (Galilée) est assurément une des figures les plus connues, et parmi les plus marquantes, de l’histoire des sciences. Il faudrait bien des pages pour cerner cette personnalité extrêmement forte, ce personnage souvent imbu de lui-même, mais sensible, brillant, imaginatif, dont la réputation est extrêmement importante dès le début du XVIIe siècle.
Personnage mythique, mystique pour certains, mystérieux, charismatique, « académicien de nulle académie », Giordano Bruno, le « philosophe incendié », aura eu une des vies les plus paradoxales qu’on puisse imaginer. Né en 1548 et mort en 1600, dans la Renaissance finissante, il fait le pont, pourrait-on dire, entre le Moyen Âge et cette modernité scientifique dont Galilée sera bientôt le chantre.
« Dans une de ses plus importantes contribution à la logique mathématique, […] il a élaboré le concept théorique d'une machine à calculer « universelle » (la machine de Turing). À partir de 1950, Turing s'intéressa à l'intelligence artificielle. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Elle est, avec son père, Théon d'Alexandrie, à l'origine d'une réédition critique des Éléments d'Euclide et d'un commentaire de l'Almageste de Ptolémée. Selon Suidas, elle aurait également commentée les Arithmétiques de Diophante et les Coniques d'Apollonios. Vers 400, elle fut à la tête de l'école néoplatonicienne et fut assassinée par des chrétiens. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Jeune encore, il se rend à Alexandrie pour y suivre les leçons d'Euclide. De retour dans sa patrie, il se livre exclusivement à ses études scientifiques. Le premier, il donne une méthode permettant d'obtenir le pi, […] une approximation aussi grande que l'on veut […]. Il perfectionne le système numéral grec, en donnant un procédé commode pour représenter de très grands nombres, fait les premiers travaux de géométrie infinitésimale, et traite de nombreux problèmes. […] En mécanique, on lui attribue l'invention de la vis sans fin, de la poulie