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Physique
Personnage mythique, mystique pour certains, mystérieux, charismatique, « académicien de nulle académie », Giordano Bruno, le « philosophe incendié », aura eu une des vies les plus paradoxales qu’on puisse imaginer. Né en 1548 et mort en 1600, dans la Renaissance finissante, il fait le pont, pourrait-on dire, entre le Moyen Âge et cette modernité scientifique dont Galilée sera bientôt le chantre.
Galileo Galilei (Galilée) est assurément une des figures les plus connues, et parmi les plus marquantes, de l’histoire des sciences. Il faudrait bien des pages pour cerner cette personnalité extrêmement forte, ce personnage souvent imbu de lui-même, mais sensible, brillant, imaginatif, dont la réputation est extrêmement importante dès le début du XVIIe siècle.
Le savant anglais Isaac Newton, qui accumula les découvertes en physique et en mathématiques aussi bien qu’en optique, est peut-être la figure la plus mythique de l’histoire des sciences. Véritable métonymie du progrès au cours du XVIIIe siècle, il deviendra également une grande figure romantique au siècle suivant. Les célèbres vers d’Alexander Pope – « Dieu dit : que Newton soit/Et tout fut lumière » – indiquent bien
La vie du physicien Robert Oppenheimer est intimement liée à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre froide. En ce sens, il incarne sans doute plus que tout autre les liens complexes unissant le monde scientifique et le monde politique au XXe siècle.
« Il dirigea l'observatoire de Göttingen (1901), puis celui de Potsdam (1909). Il a été le premier à appliquer la photographie aux mesures de photométrie stellaire. [...] Outre des recherches en physique solaire et cométaire, il s'est livré aussi à des travaux de statistique stellaire et a étudié le mouvement des étoiles proches. [...] Ses contributions à la physique atomique ont été également très importantes : développement de la théorie des spectres atomiques de Niels Bohr, théorie de l'effet Stark, etc. Mais il reste surtout connu pour son
« Fils d'un cultivateur, il est nommé, grâce à d'Alembert, à vingt ans professeur de mathématiques à l'École royale militaire. Déjà connu par de nombreux travaux scientifiques, élu membre de l'Académie des sciences en 1783. […] L'œuvre de Laplace se rapporte surtout à la mécanique céleste et au calcul des probabilités. Son Exposition du système du monde (1796) contient sa célèbre hypothèse cosmogonique, selon laquelle le système solaire actuel serait issu d'une nébuleuse enveloppant un noyau
« Il reçoit au château de Tegel, une éducation d'avant-garde, dispensée par des précepteurs éminents. Il complète son savoir encyclopédique à Berlin, à Francfort-sur-l'Oder et à l'université de Göttingen. S'intéressant particulièrement à la géologie, il devient directeur des mines de Franconie en 1792. Il élabore ensuite de grands projets de voyages […]. Venu à Paris acheter du matériel scientifique, il fait la connaissance du naturaliste Aimé Bonpland, […]. Ils sont au Venezuela en juillet 1799. […] Humboldt et Bonpland visitent la Colombie en 1801.
« […] Ses travaux le situent au premier plan des théoriciens contemporains et lui ont valu le prix Nobel en 1932. Heisenberg est, d'abord, l'un des fondateurs de la théorie quantique. En 1925, il publie à Copenhague un article où sont exposés les bases du formalisme matriciel de la théorie quantique. […] C'est également Heisenberg qui, le premier (en 1927), a formulé les relations ou inégalités (qui portent son nom) liant, pour un même objet quantique, la largeur de son spectre en quantité de mouvement et la largeur de son
«Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge depuis 1980, il est l'auteur de recherches théoriques concernant la thermodynamique, la méchanique quantique et la relativité. En astrophysique, on lui doit une importante contribution à l'étude des propriétés des trous noirs.» (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Protégé du duc de Brunswick, Gauss peut former son talent mathématique à l'université de Göttingen. […] Les travaux de Gauss en théorie des nombres témoignent d'une conception résolument moderne de la nature abstraite des mathématiques. […] À partir de 1801, Gauss se tourne de plus en plus vers l'astronomie : sa détermination de la trajectoire de la planète Cérès (découverte par Piazzi en 1801) à l'aide de la méthode des moindres carrés lui vaut d'être nommé en 1807 directeur de l'observatoire de Göttingen, où il restera attaché jusqu'à
« [...] Franklin s'adonne surtout aux recherches concernant les phénomènes électriques, découvre le pouvoir des pointes et énonce le principe de conservation de l'électricité. Il découvre en 1752 la nature électrique de l'éclair et invente le paratonnerre. La Société royale de Londres et l'Académie des sciences de Paris lui ouvrent alors leurs portes. [...] Élu député au premier Congrès américain, c'est lui qui, avec Jefferson et John Adams, rédige la déclaration d'indépendance
« Après avoir travaillé au projet Manhattan, comme tant de ses collègues, Feynman, contrairement à la plupart d'entre eux, n'a plus accepté aucune collaboration avec les organisations militaires. […] Feynman est l'un des théoriciens les plus féconds de la physique contemporaine. Il a apporté d'importantes contributions aussi bien en physique des interactions fondamentales (électrodynamique quantique et modèle des partons en physique des hautes énergies) qu'en physique mathématique (formalisme des « intégrales de chemin » en théorie
« […] En 1880, [Pierre Curie et son frère] découvrent la piézoélectricité. […] Il découvre que le diamagnétisme est indépendant de la température, que la susceptibilité paramagnétique est inversement proportionnelle à la température absolue, qu'au-dessus d'une certaine température (point de Curie) le ferromagnétisme se transforme en paramagnétisme. La même année, Pierre Curie épouse Marie Sklodowska, qui est dès lors associée à toutes ses recherches. Il […] obtient, en 1904, la chaire de physique générale à la Sorbonne et est admis, en
« Après sa thèse de doctorat soutenue en 1911 à Copenhague, et dans laquelle se trouvait déjà mises en évidence certaines des insuffisances de la théorie électromagnétique, Bohr entre en 1912 au laboratoire de Rutherford, à Manchester. C'est en 1913 qu'il élabore une théorie de la structure de l'atome rompant radicalement avec les conceptions classiques. [...] Dans cette théorie, souvent appelée modèle ou atome de Bohr, l'électron peut occuper certaines orbites stationnaires sur lesquelles il ne