Rubriques
Astronomie
Personnage mythique, mystique pour certains, mystérieux, charismatique, « académicien de nulle académie », Giordano Bruno, le « philosophe incendié », aura eu une des vies les plus paradoxales qu’on puisse imaginer. Né en 1548 et mort en 1600, dans la Renaissance finissante, il fait le pont, pourrait-on dire, entre le Moyen Âge et cette modernité scientifique dont Galilée sera bientôt le chantre.
Galileo Galilei (Galilée) est assurément une des figures les plus connues, et parmi les plus marquantes, de l’histoire des sciences. Il faudrait bien des pages pour cerner cette personnalité extrêmement forte, ce personnage souvent imbu de lui-même, mais sensible, brillant, imaginatif, dont la réputation est extrêmement importante dès le début du XVIIe siècle.
« Il dirigea l'observatoire de Göttingen (1901), puis celui de Potsdam (1909). Il a été le premier à appliquer la photographie aux mesures de photométrie stellaire. [...] Outre des recherches en physique solaire et cométaire, il s'est livré aussi à des travaux de statistique stellaire et a étudié le mouvement des étoiles proches. [...] Ses contributions à la physique atomique ont été également très importantes : développement de la théorie des spectres atomiques de Niels Bohr, théorie de l'effet Stark, etc. Mais il reste surtout connu pour son
« Responsable de la publication de la Connaissance du temps à partir de 1784, il est associé en 1787 à Cassini et la Le Gendre, pour vérifier la différence des longitudes des observatoires de Paris et de Greenwich. Répondant aux souhaits de l'Assemblée constituante de déterminer l'étalon métrique comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre, il effectua avec Delambre une nouvelle mesure de la longueur de l'arc de méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. Il découvrit une dizaine de comètes et compléta
« Fils d'un cultivateur, il est nommé, grâce à d'Alembert, à vingt ans professeur de mathématiques à l'École royale militaire. Déjà connu par de nombreux travaux scientifiques, élu membre de l'Académie des sciences en 1783. […] L'œuvre de Laplace se rapporte surtout à la mécanique céleste et au calcul des probabilités. Son Exposition du système du monde (1796) contient sa célèbre hypothèse cosmogonique, selon laquelle le système solaire actuel serait issu d'une nébuleuse enveloppant un noyau
« Il participe en 1751 à la vaste opération de triangulation conçue pour déterminer la distance moyenne de la Lune; il est envoyé à Berlin pour mesurer la parallaxe lunaire, tandis que La Caille opère au cap de Bonne-Espérance. […] Reçu membre de l'Académie de Berlin, et élu en 1753 à l'Académie des sciences, il travaille ensuite à la théorie des planètes, et donne, en 1759, une nouvelle édition améliorée des tables de Halley pour les planètes et les comètes, augmentée des tables des satellites de Jupiter par Wargentin, du catalogue de La Caille et de
« […] Partisan convaincu du système héliocentrique, il utilise, à la mort de Tycho Brahe, ses observations, notamment sur la planète Mars, dont il entreprend une étude précise et systématique du mouvement, et découvre que cette planète parcourt une orbite elliptique. Aussi énonce-t-il en 1609, dans son Astronomia nova, les deux premières lois qui ont immortalisé son nom et selon lesquelles : chaque planète décrit dans le sens direct une ellipse dont le Soleil occupe un des foyers, et les
« Assistant de Boyle, professeur de géométrie à Gresham College (1665), il imagine et perfectionne un grand nombre d'instruments et de dispositifs. […] Il conçoit le premier la possibilité d'utiliser le mouvement d'un pendule pour déterminer la valeur de l'accélération de la pesanteur. Mais, surtout, il énonce la loi de proportionnalité entre les déformations élastiques d'un corps et les efforts auxquels il est soumis, connu sous le nom de loi de Hooke. Il étudie les lames minces, ébauche une théorie des interférences lumineuses et
« Protégé du duc de Brunswick, Gauss peut former son talent mathématique à l'université de Göttingen. […] Les travaux de Gauss en théorie des nombres témoignent d'une conception résolument moderne de la nature abstraite des mathématiques. […] À partir de 1801, Gauss se tourne de plus en plus vers l'astronomie : sa détermination de la trajectoire de la planète Cérès (découverte par Piazzi en 1801) à l'aide de la méthode des moindres carrés lui vaut d'être nommé en 1807 directeur de l'observatoire de Göttingen, où il restera attaché jusqu'à
« Élève de Lalande, il se fait connaître par ses tables des satellites de Jupiter et par celles de Saturne. Avec Méchain, il mesure l'arc du méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. En 1803, il devient secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« En 1572, il reconnaît et étudie l'étoile temporaire qui est l'objet de son premier ouvrage : De nova stella anni 1572 (1573). […] On doit à Tycho Brahe de notables améliorations dans la théorie de la Lune; il fut le premier astronome à tenir compte de la réfraction et construisit une table de correction. Ses observations précises du mouvement de la planète Mars permirent à Kepler d'énoncer ses fameuses lois sur le mouvement des planètes. S'il fut un grand praticien de l'astronomie, il fut moins bien inspiré en