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Figures de savant
« […] Harvey a découvert la circulation sanguine. […] Il affirme, après ses nombreuses observations des blessés et ses expériences de vivisection, que c'est bien du sang, analogue à celui des veines, qui se trouve dans les artères (et non l'air des poumons). Il démontre le rôle des valvules mitrale, tricuspide et sigmoïde dans l'orientation du flux sanguin. Surtout, il dit que les veines seraient vidées et les artères surchargées si le sang ne passait pas de celles-ci à celles-là dans les « porosités des tissus » (les capillaires). […] On lui doit
«Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge depuis 1980, il est l'auteur de recherches théoriques concernant la thermodynamique, la méchanique quantique et la relativité. En astrophysique, on lui doit une importante contribution à l'étude des propriétés des trous noirs.» (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« […] Ses travaux le situent au premier plan des théoriciens contemporains et lui ont valu le prix Nobel en 1932. Heisenberg est, d'abord, l'un des fondateurs de la théorie quantique. En 1925, il publie à Copenhague un article où sont exposés les bases du formalisme matriciel de la théorie quantique. […] C'est également Heisenberg qui, le premier (en 1927), a formulé les relations ou inégalités (qui portent son nom) liant, pour un même objet quantique, la largeur de son spectre en quantité de mouvement et la largeur de son
« Assistant de Boyle, professeur de géométrie à Gresham College (1665), il imagine et perfectionne un grand nombre d'instruments et de dispositifs. […] Il conçoit le premier la possibilité d'utiliser le mouvement d'un pendule pour déterminer la valeur de l'accélération de la pesanteur. Mais, surtout, il énonce la loi de proportionnalité entre les déformations élastiques d'un corps et les efforts auxquels il est soumis, connu sous le nom de loi de Hooke. Il étudie les lames minces, ébauche une théorie des interférences lumineuses et
« Il reçoit au château de Tegel, une éducation d'avant-garde, dispensée par des précepteurs éminents. Il complète son savoir encyclopédique à Berlin, à Francfort-sur-l'Oder et à l'université de Göttingen. S'intéressant particulièrement à la géologie, il devient directeur des mines de Franconie en 1792. Il élabore ensuite de grands projets de voyages […]. Venu à Paris acheter du matériel scientifique, il fait la connaissance du naturaliste Aimé Bonpland, […]. Ils sont au Venezuela en juillet 1799. […] Humboldt et Bonpland visitent la Colombie en 1801.
« Frère d'Antoine et de Bernard de Jussieu, accompagna La Condamine et Bouguet au Pérou. On lui doit l'introduction en Europe de diverses plantes ornementales, dont l'héliotrope. Il fut membre de l'Académie des sciences (1743). » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)
« Le plus proche disciple de Freud, il est le premier à s'écarter des thèses de son maître. La publication de Métamorphoses et Symboles de la libido (1912) fait apparaître les premières divergences avec les thèses freudiennes, concernant notamment la nature de la libido, qui devient chez Jung l'expression psychique d'une "énergie vitale" et qui n'est pas uniquement d'origine sexuelle. En 1913, […] Jung donne à sa méthode le nom de "psychologie analytique". Au-delà de l'inconscient individuelle,
« […] Partisan convaincu du système héliocentrique, il utilise, à la mort de Tycho Brahe, ses observations, notamment sur la planète Mars, dont il entreprend une étude précise et systématique du mouvement, et découvre que cette planète parcourt une orbite elliptique. Aussi énonce-t-il en 1609, dans son Astronomia nova, les deux premières lois qui ont immortalisé son nom et selon lesquelles : chaque planète décrit dans le sens direct une ellipse dont le Soleil occupe un des foyers, et les
« Il participe en 1751 à la vaste opération de triangulation conçue pour déterminer la distance moyenne de la Lune; il est envoyé à Berlin pour mesurer la parallaxe lunaire, tandis que La Caille opère au cap de Bonne-Espérance. […] Reçu membre de l'Académie de Berlin, et élu en 1753 à l'Académie des sciences, il travaille ensuite à la théorie des planètes, et donne, en 1759, une nouvelle édition améliorée des tables de Halley pour les planètes et les comètes, augmentée des tables des satellites de Jupiter par Wargentin, du catalogue de La Caille et de
« Fils d'un cultivateur, il est nommé, grâce à d'Alembert, à vingt ans professeur de mathématiques à l'École royale militaire. Déjà connu par de nombreux travaux scientifiques, élu membre de l'Académie des sciences en 1783. […] L'œuvre de Laplace se rapporte surtout à la mécanique céleste et au calcul des probabilités. Son Exposition du système du monde (1796) contient sa célèbre hypothèse cosmogonique, selon laquelle le système solaire actuel serait issu d'une nébuleuse enveloppant un noyau