Rubriques
Figures de savant
« Professeur de mathématiques à l'université de Cambridge, Babbage se consacra, à partir de 1833, surtout à la construction d'une machine à calculer, baptisée analytical engine, basée sur le calcul des différences finies et conçues pour effectuer non seulement les quatre opérations de l'arithmétique, mais aussi des séries d'opérations. Elle devait fonctionner à la vapeur. Subventionné par le gouvernement britannique, Babbage put fabriquer les différents organes, mais ne put jamais les assembler, la complexité de la machine dépassant les
« […] Le système de Bacon réside essentiellement dans la substitution d'une nouvelle logique, expérimentale et inductive, à l'ancienne, aprioriste et déductive. Bacon distingue en effet, à travers l'histoire de la pensée, deux voies pour accéder à la vérité : « L'une part des sensations et des faits particuliers pour s'envoler de là aux propositions les plus générales, et c'est en se fondant sur ces principes et leur vérité supposée inébranlable qu'elle découvre et apprécie les propositions intermédiaires : c'est cette voie que l'on
« Après sa thèse de doctorat soutenue en 1911 à Copenhague, et dans laquelle se trouvait déjà mises en évidence certaines des insuffisances de la théorie électromagnétique, Bohr entre en 1912 au laboratoire de Rutherford, à Manchester. C'est en 1913 qu'il élabore une théorie de la structure de l'atome rompant radicalement avec les conceptions classiques. [...] Dans cette théorie, souvent appelée modèle ou atome de Bohr, l'électron peut occuper certaines orbites stationnaires sur lesquelles il ne
« En 1572, il reconnaît et étudie l'étoile temporaire qui est l'objet de son premier ouvrage : De nova stella anni 1572 (1573). […] On doit à Tycho Brahe de notables améliorations dans la théorie de la Lune; il fut le premier astronome à tenir compte de la réfraction et construisit une table de correction. Ses observations précises du mouvement de la planète Mars permirent à Kepler d'énoncer ses fameuses lois sur le mouvement des planètes. S'il fut un grand praticien de l'astronomie, il fut moins bien inspiré en
« Ada Byron était le seul enfant légitime du poète George Gordon Byron, […]. Elle a étudié les mathématiques et est devenue l’amie du mathématicien Charles Babbage, qui expérimentait à l’époque sur le plan et la construction de la première machine à calculer. En 1843, à la suggestion de Babbage, elle a publié un article sur une de ces machines. Puisque l’article constitue la première et probablement la plus complète explication illustrée de ce qu’une machine du genre peut accomplir (recevoir,
« Fils d'un riche négociant, il étudie l'astronomie d'abord à l'université de Carcovie (1491-1495), puis à celle de Bologne (1496). [...] Il affirme que, contrairement aux idées admises jusqu'alors, la Terre n'occupe pas le centre de l'Univers, mais qu'avec les autres planètes elle tourne autour du Soleil et il bâtit, avec cette conception, une nouvelle représentation du monde. [...] Mais, comme toute grande idée simple et nouvelle, celle de Copernic fut en butte à toute les critiques; celles-ci furent réfutées victorieusement en 1609,
« […] En 1880, [Pierre Curie et son frère] découvrent la piézoélectricité. […] Il découvre que le diamagnétisme est indépendant de la température, que la susceptibilité paramagnétique est inversement proportionnelle à la température absolue, qu'au-dessus d'une certaine température (point de Curie) le ferromagnétisme se transforme en paramagnétisme. La même année, Pierre Curie épouse Marie Sklodowska, qui est dès lors associée à toutes ses recherches. Il […] obtient, en 1904, la chaire de physique générale à la Sorbonne et est admis, en
« […] Élu à vingt-trois ans à l'Académie des sciences, il y exerce son influence pendant toute une génération. Ses recherches en mécanique rationnelle et en hydro dynamique se caractérisent par une élucidation des concepts fondamentaux. […] La complexité grandissante des problèmes de la physique mathématique, comme celui des cordes vibrantes par exemple, l'amène à étudier les équations aux dérivées partielles. […] Critiquant l'intrusion de la métaphysique dans la science, d'Alembert définit la notion de limite afin d'y fonder le calcul infinitésimal.
« [...] Dee était un fellow de St. John's (Cambridge) et un foundation fellow du Trinity College (1546). [...] Tout au long de sa vie, il a fait de longs voyages sur le continent et a maintenu des relations cordiales avec les autres universitaires. Pendant plus de 25 ans, Dee a joué le rôle de conseiller sur différents voyages d'exploration anglais. Ses traités sur la navigation et sur les instruments de navigation sont été volontairement conservé sous la forme de manuscripts; la plupart n'ayant pas survécu, ils ne sont connu que par ses écrits
« Élève de Lalande, il se fait connaître par ses tables des satellites de Jupiter et par celles de Saturne. Avec Méchain, il mesure l'arc du méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. En 1803, il devient secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)