« […] En 1880, [Pierre Curie et son frère] découvrent la piézoélectricité. […] Il découvre que le diamagnétisme est indépendant de la température, que la susceptibilité paramagnétique est inversement proportionnelle à la température absolue, qu'au-dessus d'une certaine température (point de Curie) le ferromagnétisme se transforme en paramagnétisme. La même année, Pierre Curie épouse Marie Sklodowska, qui est dès lors associée à toutes ses recherches. Il […] obtient, en 1904, la chaire de physique générale à la Sorbonne et est admis, en 1905, à l'Académie des sciences. […] À la suite de la découverte de la radioactivité par H. Becquerel, il se consacre, avec sa femme, à l'étude de ce phénomène. […] ils réussissent, dans des conditions difficiles, à isole, 1898, le polonium, puis le radium. Mais on doit aussi à Pierre Curie la réalisation de divers instruments : un électromètre condensateur à anneau de garde, une balance apériodique munie d'amortisseurs à air. En 1903, il partage le prix Nobel de physique avec sa femme et H. Becquerel. » (Inventeurs et scientifiques : dictionnaire de biographies, Larousse, 1994.)