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Opéra
Plusieurs époques et plusieurs lieux : Alexandrie, Égypte, 415; Byzance, 717; Constantinople, 10e siècle; et Alexandrie, Virginie, 1915. Hypatie, mathématicienne et philosophe néoplatonicienne, fille de Théon, dernier directeur du musée d’Alexandrie, et amoureuse d’Oreste, consul romain, est fascinée par les chiffres, le 0 (sifr – cypher) et le i (√-1). Pour elle, êtres et machines sont indissociables, se fondent l’un dans l’autre. Au centre d’une guerre de religion naissante, Hypatie représente l’ancienne religion polythéiste et le dieu Sérapis. Elle meurt lapidée et torturée par un complot de chrétiens en colère, dirigé par un moine nommé Pierre le Lecteur et par le patriarche Cyrille d’Alexandrie, qui l’accuse d’empêcher Oreste d’entretenir des bonnes relations avec les chrétiens. À Byzance, 300 ans plus tard, le nouveau calife musulman, Umar, encourage les arts et les sciences, il découvre la machine d’Hypatie. Constantinople, le jeune fils de l’empereur romain Constantin VII Porphyrogénète, un jouet, une machine. En 1915, Hypatie réapparaît aux États-Unis, où elle échange à une petite fille son bien le plus précieux, le zéro, le cypher, contre une machine formidable, une bicyclette.
Hypatia; or, The Divine Algebra, Wellman, Mac , Cellophane, Baltimore, (2001)