Texte complet:

De ce texte, il y a très peu de choses à dire. Et ceci, pour deux raisons. D’abord, parce qu’il s’avère à peine plus long que la notice bio-bibliographique qui le précède dans l’anthologie : 200 mots tout au plus. Du fait, ensuite, de l’étrangeté, voire de l’opacité, du sujet dont il traite : dans les deux premiers paragraphes (le texte en compte quatre), il est vaguement question de la découverte d’« extra-terrestres », découverte à laquelle, poursuivant le curieux dessein « d’interpréter les textes abscons (et par cela sacrés) sur l’Enfer », se seraient intéressés « exégètes, herméneutes, hiérogrammates et sémioticiens de toutes confessions ». Suit une curieuse énumération d’inventions et d’activités culturelles dites « terriennes » (et qui vont de la coupe Stanley à la souveraineté-association, en passant par la thalidomide et la bombe à neutron). Les « autochtones » (les Terriens) y sont expéditivement présentés comme des « tortionnaires » et producteurs de divers artéfacts de culture (et, surtout, semble-t-il, de culture de masse) tels l’alphabet phénicien, la nouvelle philosophie, le « peupsi », le bingo, le « canal Disse », etc.

Quant à Galilée, il n’en serait même pas question si ce n’était de la mention, dans la dernière phrase du texte, de « [c]es inlassables et exaltants renouvellements, véritable mouvement perpétuel, donn[ant] à voir l’étendu et le sens du châtiment éternel ». Or, cette référence demeure mince et vraisemblablement peu instructive.